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L’édition 2019 de Scènes sur Seine se poursuit ce jeudi 21 novembre avec un forum de discussions autour de la thématique des droits culturels, ainsi qu’une mise en perspective des différents chantiers du Synavi. Une matinée de rencontres au Carreau du Temple pour remettre en question les schémas actuels en matière de diffusion, et des débats qui s’annoncent passionnants !
Il est de ces spectacles qui marquent les esprits. « Le Vide / essai de cirque » actuellement repris à l’Académie Fratellini pour les toutes dernières représentations, renferme en son cœur toute la complexité et la ténacité de l’être humain. Rien que ça. L’acrobate funambule, spécialiste de la corde lisse, Fragan Gehlker explore avec l’aide de son complice Alexis Auffray les limites du vertige et de l’apesanteur. Un véritable bijou à découvrir à tout prix.
Récemment programmé au Théâtre de la Tempête « Change me » est de ces spectacles qui ne laissent pas indifférents, que ce soit en raison de sa forme ou de son sujet à savoir la transidentité. Camille Bernon et Simon Bourgade, deux jeunes metteurs en scène, s’illustrent en tous les cas ici par la foisonnance de leurs propositions scéniques et par l’approche à la fois sensible et radicale de ce sujet terriblement d’actualité. Des talents à suivre de près !
Après un beau succès au dernier festival d’Avignon Julien Cottereau nous présente sa toute nouvelle création à Paris « AaAhh BIBI », un spectacle qui marque dans nos coeurs le retour de ce personnage si magique, un clown au charme ravageur dont on ne peux se lasser une seconde. Si vous ne connaissez pas encore l’univers de ce grand monsieur précipitez vous donc au Lucernaire !
Le Théâtre des Déchargeurs nous convie actuellement à une œuvre étonnante, La bête ordinaire de Stéphanie Marchais. Cette pièce déroutante, aux allures de conte cruel, nous entraîne sur les chemins tortueux de l’enfance. Stéphanie Marchais nous offre, à l’instar d’un Lewis Carol, une œuvre inscrite dans les années 70, fascinante, poétique et noire. L’auteure a choisi de tordre les contours de la carte de l’enfance afin de mieux en observer ces transformations dans le décor d’une société urbaine.